Je pense à toi en soirée quand je me saoule au milieu de la foule en espérant effacer l'image de ton visage. Je bois la tasse dans mes verres de vodka, je me noie dans la masse pour espérer te perdre de vue. Mais les verres que j'enchaîne accentuent le vert perçant de tes yeux. Je me noie dans mes pensées mais ton nom flotte à la surface. Je suis saoule de toi. Je suis flou de tout. J'ai la gueule de bois. J'ai la gueule de toi.
Je cours tous les jours en espérant perdre ta trace mais je ne fais que semer le souvenirs de ton visage aux quatres coins de la ville. C'est brutal cet état. Tu es partout et nulle part à la fois. Je ne dors plus pour pouvoir penser à toi plus longtemps... J'aimerai dormir pour ne plus penser à toi mais même plongée dans le sommeil je ne rêve que de toi. J'aimerai t'effacer de ma mémoire comme on efface un numéro de téléphone, le doigt poser sur la touche delete. J'aimerai oublier l'espace d'un instant que je ne pense qu'à toi. Quel sentiment à la fois beau et odieux que d'avoir son cœur balancé entre l'attente interminable et l'oublie irrévocable. Je ne dors plus, je ne mange plus, je ne vis plus. Je cours après le temps mais le temps se joue de moi. Qui a t'il de plus horrible que de perdre le contrôle de ce qu'on a toujours su maîtriser? Divisée sans être deux. Quel étrange sentiment quand il vous surprend dans votre quiétude. Le cœur balancé dans un ascenseur émotionnel où le septième ciel s'écrase six pieds sous terre. Violente sensation forte. Fracas de sentiments. Violente torture narrative. J'écris pour oublier, pour brûler mes pensées sur papier. Je pense mes mots. Je panse mes maux. Fin de texte et une seule chose me reste en tête... Rien n'y fait... C'est bête...
Calamity
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