samedi 13 octobre 2012

La culture mais oui parlons-en tiens!

Il est évident que tout le monde est loin d’avoir le même niveau intellectuel ce qui engendre forcément une séparation ainsi qu’une barrière, or ce ne sont sûrement pas les élitistes qui vont s’opposer à ce choix. En laissant intact cette brisure on se contente de se mettre du côté de la masse dominante en plaçant les français dans une rivalité sociale et en les divisant dans des classes adaptées à leur mode de pensée.
La réception de l’art et de la culture ne sera pas pensé de la même façon entre un groupe bourgeois et populaire.
C’est pour éviter la rébellion des différents groupes sociaux perdus dans leur disparité que se met en place la société de consommation en appauvrissant la pensée et en présentant une idéologie trompeuse qui enferme l’esprit et l’assomme au lieu de l’aider à s’en libérer.
L’Etat joue la carte de la facilité car il pourrait très bien aider la population à développer sa culture générale mais au lieu de ça il offre des programmes abrutissants voir dégradants. L’homme se complait dans cette société de divertissement qui désormais ne juge plus la qualité mais la quantité.
En formatant son esprit, l’Etat donne aux français cette illusion de tout posséder et de tout savoir alors qu’ils sont constamment rabaissés parfois même sans s’en rendre compte.
L’Etat profite de cette ignorance pour empêcher la population de s’élever contre lui en préservant ce cocon d’idéalisme et cette emprise économique.
Face à ça, un éternel conflit persiste : celui de l’Etat face aux indépendants qui refusent de se joindre à cette politique culturelle. L’Etat juge ces groupes dangereux car ils sont les seuls qui ont su rester lucides face à l’idéologie dominante et à refuser de « s’adapter ». Finalement les indépendants seront placés en marge et deviendront les dirigeants de la plupart des militants artistiques. Certes la France veut pouvoir briller culturellement face aux autres pays, mais elle veut avant tout conserver son dynamisme économique. Les fondations du ministère de la culture ont été mal posées dès le début. Désormais il est très difficile de s’opposer à l’Etat puisque le cocon s’est amplifié et renforcé au fil du temps. Sortir de ces groupes reviendrait à se marginaliser et à se retrouver seul dans un contexte social qui pousse à nous intégrer à une masse.
On peut repenser la culture mais on ne pourra jamais la mettre sur un pied égal pour tous les français.
C’est pour cela que l’Etat joue sur cette illusion. Et c'est ce que moi j'appelle ici un merveilleux lavage de cerveau contemporain.

Calamity J.

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